Irène José au bout de l’effort.Secrétaire au club d’athlétisme de Sainte-Maxime, Irène José et une femme de défi ! […] la Maximoise s’est engagée dans la 12ème édition du trail de la Grande muraille de Chine.
Soixante-treize kilomètres étaient au programme de cette course sur l’une des sept nouvelles merveilles du monde, répartis sur quatre jours.Des milliers de marche à gravir.
Ce parcours, qui a emprunté des portions non restaurées de la muraille, a été un véritable «casse-pattes», comme le confirme Irène José : «avec un dénivelé allant de 600 à 1.000 mètres selon la course du jour, il ne pouvait pas être autrement. Mais ce qui a été le plus dur, ce sont les milliers de marches (15 à 16 000 au total, ndlr) irrégulières qu’il a fallu monter ou descendre. Nous sommes vite rentrés dans le bain puisque dès le premier jour, l’aide des mains était nécessaire pour monter certaines d’entre elles !»

Outre la difficulté et la souffrance physique, l’athlète maximoise retiendra avant tout une aventure humaine hors du commun. « Côté sportif, il y a eu des rencontres enrichissantes avec des personnes d’horizons variés. La solidarité entre coureurs a joué car nous avons tous souffert. Il y a aussi l’attrait culturel et social grâce, entre autres, aux repas partagés chez l’habitant, aux visites de la place Tian anmen et de la cité interdite… »Et puis, bien sûr, cette Grande muraille dont elle garde de merveilleuses images. «Comme celles des passages où l’édifice est encore sauvage 80% de la Grande Muraille reste ainsi fermée au grand public. Le trail nous a permis de découvrir une autre facette de ce lieu. En souffrant, souvent mais cela en valait vraiment la peine !»

P.O.